Mieux Prévenir

Comprendre le rapport entre la santé et l'environnement pour mieux protéger nos enfants et les générations futures.

24 sept. 2014

Suisse : Rencontre avec le Dr Nathalie Calame, médecin intégratif du Centre de Santé et Prévention de Colombier

Le Centre de Santé et Prévention de Colombier, Suisse
Médecine intégrative : Rencontre avec le Dr Calame
Santé intégrative, no. 40, juillet/août 2014

Quelques questions au Docteur Nathalie Calame, médecin intégratif au Centre de Santé et Prévention de Colombier, Suisse.

Dr Nathalie Geetha Babouraj : Médecine intégrative et Dr Nathalie Calame : quelle connexion? qu'est-ce qui t'a inspiré au début de ta carrière, les limites de ta formation conventionnelle, l'envie de travailler en équipe ?

Dr Nathalie Calame : Depuis le début de mes études en médecine, j’ai eu le besoin et l’intérêt de connaître d’autres langages médicaux, d’autres visions et systèmes de référence que celui de la médecine conventionnelle moderne occidentale. Je me sentais en danger de me faire mettre des oeillères, de me conformer à un point de vue unique, et cela ne me convenait pas. J’ai donc déjà pendant mes études de médecine à Lausanne, suivi des cours de massage, d’acupuncture, de naturopathie, d’homéopathie, et fait personnellement l’expérience de plusieurs méthodes thérapeutiques. J’ai également collaboré avec un collectif de thérapeutes bénévoles au suivi d’un lieu de vie pour enfants autistes, je me suis donc aussi intéressée aux courants psychanalytiques et à l’antipsychiatrie dans les années 70. Puis j’ai eu la chance de pouvoir aller rencontrer des médecins traditionnels au Japon, en Inde, en Chine, avant l’âge de trente ans et d’être enseignée par eux. Depuis l’âge de 18 ans, j’ai vécu et travaillé dans des structures communautaires et associatives, ce n’était donc que normal pour moi de travailler en équipe.

14 sept. 2014

Fœtus sensibles à l'électrosmog

Fœtus sensibles à l'électrosmog
Rédaction online, Bon à savoir (magazine des consommateurs en Suisse romande),
10 septembre 2014

Alors que l'électrosensibilité fait toujours débat, une étude anglaise révèle les effets de la pollution électromagnétique sur les enfants à naître. Des conclusions qui devront toutefois être évaluées par des experts externes.

Les nouveau-nés seraient moins développés lorsque la mère vit à proximité d'une ligne électrique ou d'un transformateur. Telles sont les conclusions d'une étude de l'Université de Manchester (GB). Les chercheurs ont porté leurs analyses sur quelque 140 000 naissances, avec des résultats qui interpellent: lorsque la mère vit à 50 mètres ou moins d'une source d'électrosmog, l'enfant pèse en moyenne 200 grammes de moins à la naissance. Cette différence serait indépendante d'autres facteurs, comme un tabagisme important ou le poids du parent, selon les auteurs.