Mieux Prévenir

Comprendre le rapport entre la santé et l'environnement pour mieux protéger nos enfants et les générations futures.

2 janv. 2015

Interview de Jacques Surbeck - Directeur de recherche de la "S.E.I.C.sa" à Genève

Interview de Jacques Surbeck - Directeur de recherche de la « S.E.I.C.sa » à Genève
par Thierry Dime, Directeur de la rédaction, monde-economique.ch

Le Monde Economique : L’électro hypersensibilité est une maladie peu connue du grand public. Comment cette pathologie se manifeste-t-elle au quotidien pour les patients ?

Jacques Surbeck : Par un stress cellulaire consistant encéphalées, troubles neurologiques touchant la sensibilité superficielle et profonde, troubles de l’attention et de la concentration; puis une atteinte du système nerveux central qui se manifeste par la survenue d’une triade symptomatique consistant eninsomnie, fatigue et dépression. (*Professeur D. Belpomme)

Le Monde Economique : Bien que les symptômes de l’électro hypersensibilité soient reconnus par l’Organisation mondiale de la santé, nombreux sont les professionnels de santé qui doutent de la réalité de cette pathologie. Comment expliquez-vous cela ?

Jacques Surbeck : Par une désinformation soigneusement orchestrée et financée par crainte des conséquences juridiques et financières qu’engendrerait la reconnaissance officielle de ces nuisances dont les assureurs excluent la couverture de leurs polices RC. En Suède, le Professeur S. Hansson Mild, (de l’Université de Gotteborg) a publié une étude montrant une augmentation de 300% des cancers du cerveau chez les utilisateurs à long terme des téléphones portables et sans fil au cours des 5 dernières années. (Journal International d’oncologie, vol.22) Alors que la Cour suprême d’Italie a reconnu l’’origine causale des ondes dans le déclenchement d’un tel-cancer, ouvrant la porte à une jurisprudence dans les pays de la CE. C’est pourquoi, en Israël, un opérateur de téléphonie mobile a « acheté » pour l’équivalent de 100.000.- francs suisses le retrait d’une plainte déposée à son encontre par une victime des ondes..)

Le Monde Economique : Vous êtes l’inventeur d’un système de protection qui permet de se protéger contre les effets nocifs des ondes électromagnétiques. En quoi consiste-t-il ?

Jacques Surbeck : En éléments de résonance-à-contre-phase qui restituent à ces ondes une bio-compatibilité analogue à celle des radiations naturelles, comme cela est démontré par tous les tests réalisés sur « modèles biologiques » (sang de l’utilisateur, élevage d’animaux-témoins, etc..). Ce qui nous a valu les Médailles d’OR décernées par les Jurys Scientifiques Internationaux du Salon Mondial des Inventions de Genève, et du Kuwait Science Club, sis à Kuwait City, et de multiples lettres de remerciements d’EHS qui ont retrouvé une vie normale grâce aux effets protecteurs de nos éléments de résonance-à-contre-phase qui les protègent maintenant.

Le Monde Economique : Pour le moment l’électro hypersensibilité est une pathologie qui concerne une faible partie de la population. Pensez-vous que cette maladie va s’étendre dans le futur avec le développement des réseaux sans fil ?

Jacques Surbeck : En Europe Occidentale, 4% de la population est EHS-sévère. Avec une augmentation de 20% par an, il faut s’attendre à atteindre 20% d’EHS (Electro-Hyper-Sensibles) dans les 10 prochaines années, si rien n’est fait pour enrayer cette progression quasi inéluctable.. En Corée su Sud (le pays le plus équipé en ce domaine) une publication gouvernementale, confirmée par des scientifiques allemands fait d’ores et déjà état de 160.000 ados atteints de démence numérique… Selon une étude scientifique de Corée du Sud analysée par le MEDICAL DAILY cet excès d’utilisation des nouvelles technologies conduit au développement d’un cerveau asymétrique. Un cerveau droit sous-développé sur le long terme peut conduire à l'apparition précoce de la démence.

Le Monde Economique : Aujourd’hui les citoyens sont de plus en plus soucieux de leur santé et de leur qualité de vie. Selon vous, une évolution de la législation sera-t-elle nécessaire pour mieux protéger certaines zones résidentielles contre la nocivité d’ondes électromagnétiques ?

Jacques Surbeck : Nul ne peut s’opposer à une technologie utilisée par les 2/3 des habitants de notre planète, et il serait irresponsable d’exposer les fabricants, comme les opérateurs, aux conséquences juridiques et financières qu’entraînerait la reconnaissance officielle de ces nuisances. De fait, il est nécessaire de créer un « moratoire » faisant état d’une « certaine incertitude » mais préconisant la généralisation de nos éléments de protection, (ou analogues-à-efficacité aussi-formellement-reconnue) à partir d’une date déterminée, mais avec une clause interdisant les procès rétroactifs pour la période (dite d’incertitudes) antérieure à cette date. C’est la seule possibilité de lever l’épée de Damoclès qui impose aux industriels & opérateurs de maintenir une politique de négation du problème pour des raisons de survie économique mais au dépens de la santé, voire de la vie des utilisateurs.

Au siècle dernier, les Rayons « X » tuaient ou infirmaient praticiens et utilisateurs.. Puis le tablier de plomb fit son apparition, protégeant les uns et les autres. Il a ainsi permis la généralisation des radiographies et autres techniques, sans avoir à en subir les nuisances… 100 ans plus tard, dans le monde, il n’est pas un cabinet de radiologie non protégé de plomb. C’est dans cet esprit que nous avons développé nos recherches, expérimentations, produits, validations scientifique, et reconnaissances internationales, pour permettre à chacun d’utiliser ces appareils + technologies sans avoir à en subir les nuisances ni les conséquences.

Jacques SURBECK*, Directeur de recherche / S.E.I.C.sa**
(*) Membre-actif de la Commission Internationale de la Santé-au-Travail
(**) Née en 1969, qualifiée ISO.9001/2008/TÜV-SuissTS : recherche-production)
Médailles d'OR des Jurys Scientifiques Internationaux de Genève & Kuwait
3 rue du Léman, CH 1201 GENEVE, Suisse - tel 00,41,Ø22, 732 *5540 -

web-sites : <http://www.emf-bioshield.com> (le généraliste)
Pour la Suisse, consultez : " www.telwifi.ch


Note de la Rédactrice de "Mieux Prévenir" : C'est grâce à Monsieur Surbeck, que j'ai rencontré en 2010 [il était alors le délégué en Suisse de l'ARTAC - l'Association dirigée par le Pr Dominique Belpomme], que je m'engage à sensibiliser le public aux risques des technologies sans fil.  

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