Mieux Prévenir

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6 nov. 2016

Ces ondes qui nous entourent, quelles conséquences ?

(Choix d'image par la Rédactrice
de "Mieux Prévenir")
Marie-Claude Sudan a été diagnostiquée électro-hypersensible par son médecin. Ses vertiges, maux de tête et autres malaises seraient dus aux ondes électromagnétiques (natel, WiFi, électricité, etc.) qui se multiplient dans notrc environnement.  
  
Ces ondes qui nous entourent, quelles conséquences ?
L’Ajoie, no. 278, 20 octobre 2016

Imaginez un monde sans télévision, sans électricité, sans WiFi, sans téléphone portable… Suréaliste, n’est-ce pas ?  Et pourtant, c’est ce monde-là que recherche Marie-Claude Sudan.  Depuis deux ans, elle a été diagnostiquée « électrohypersensible » (EHS).  Comprenez :  cette sexagénaire, qui a grandi dans le Territoire de Belfort mais qui réside en Suisse depuis de nombreuses années, dit ressentir quotidiennement les méfaits des multiples ondes et champs électromagnétiques qui nous entourent.  Elle est actuellement à la recherche d’un lieu préservé de tout cela en Ajoie, mais ne l’a pas encore trouvé.


Marie-Claude Sudan est une retraitée souriante et dynamique.  Et pourtant, c’est un calvaire qu’elle subit depuis quelques années déjà.  « Il y a environ quinze ans, j’ai commencé à me sentir tout le temps fatiguée, épuisée.  J’ai d’abord pensé que j’avais du diabète, se souvient-elle.  Puis en 2014, j’ai eu des vertiges, des maux de tête, surtout lorsque je prenais le train et un acouphène qui est devenu quasi permanent.  Ma peau a commencé à me gratter et les yeux à me démanger.  Mais surtout, par moments, mon cœur s’emballe et je peine à respirer, à parler. »

« Je fonctionne un peu comme une antenne »

Pour tenter de comprendre l’origine de ce mal-être physique, Marie-Claude se rend chez des spécialistes.  « J’ai visité plusieurs médecins, mais ils n’ont rien trouvé. »  Jusqu’au jour où elle se rend au Centre Prévention et Santé à Colombier.  « La doctoresse qui m’a reçue m’a fait faire un Oligoscan.  C’est un examen qui permet de détecter la présence de métaux lourds dans le métabolisme.  Et il s’est avéré que j’étais intoxiquée, certainement par les plombages que j’avais dans la bouche. »  Mais quel rapport avec l’hypersensibilité électromagnétique (HSEM) ?  « Ces métaux lourds sont piégés dans le système nerveux central, et ça me rend plus sensible que d’autres personnes aux ondes qui nous entourent.  Je fonctionne un peu comme une antenne » répond notre interlocutrice, en nous donnant son certificat médical.  « Madame Sudan souffre d’EHS en particulier en présence de téléphones portables actifs autour d’elle, du réseau WiFi, de la présence d’antennes relais mais aussi lors du fonctionnement d’appareils électroménagers trop proches d’elles ainsi que des lignes à haute tension à promixité des habitations, et également dans les trains en raison des fortes charges électromagnétiques » énumère la doctoresse Nathalie Calame, auteur du papier.

Difficile de se protéger

Et de ce diagnostic, Marie-Claude Sudan en est convaincue.  « Je suis à la recherche d’endroits où les ondes sont moins fortes et, dans ces lieux, ces symptômes diminuent significativement. »  C’est donc munie d’un appareil qui permet de calculer les ondes WiFi et électriques que la retraitée sillonne la Suisse.  « Mon errance a commencé en septembre dernier.  J’ai décidé de chercher le lieu où je pourrais m’installer, loin de toutes ces ondes.  On m’a parlé de Réclère, mais une antenne y a été installée.  Je me suis rendue aussi à Damvant, mais les ondes WiFi parvenaient jusque dans l’église !  Il n’y a, pour l’instant, qu’à Lucelle que j’ai réussi à me ressourcer vraiment. »

Car les moyens pour se protéger des ondes qui nous entourent sont très limités.  « Même si vous n’avez pas de WiFi chez vous, vous captez les ondes de vos voisins, des natels, des téléphones sans fil.  Dans les vielles maisons, les anciens circuits électriques sont souvent un peu défectueux et l’électricité vagabonde dans d’air… Il existe une maison blindé à Zurich, expressément dédiée aux personnes comme nous, mais bon… » Alors Marie-Claude a ses petits trucs : elle porte par-dessus ses vêtements une chemise en coton et fils de cuivre enrobé d’argent.  « Je fais aussi un peu de réflexologie faciale et du jin sin jyutsu. » Ah ? « C’est un peu le cousin de l’acupuncture, que l’on peut se faire soi-même, sans aiguilles mais avec les doigts. »


[L'article continue, mais le texte n'est pas favorable aux personnes EHS !  En citant l'OMS, le journaliste laisse penser que les personnes électrosensibles souffrent d'autres maux bien plus orthodoxes (maladies psychiatriques préexistantes, réactions de stress résultant de la crainte inspirée par les éventuels effets sur la santé des CEM), moins perturbateur pour générer des milliards de profit sur une technologie dont on sait qu'elle est mortifère depuis 80 ans.]

L'article original n'est pas disponible on-line.

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